Est-ce que je recommande de visiter la réserve faunique de Portneuf ? Absolument. Encore une fois, la nature est superbe. Je n’ai pas tout visité mais ce que j’ai pu voir comme installations me semble très acceptable. Les chalets ont l’air assez récents et les chemins d’accès sont carrossables et surtout pas besoin d’un jeep, d’un vus ou d’un pickup pour y accéder. Je pense tout de même que c’est préférable d’avoir un véhicule “adapté” surtout en considérant l’état du chemin lors du retour après une nuit d’orages. Le personnel d’accueil était, justement, très accueillant et le personnel d’entretien (j’ai vu un préposé une fois que j’ai salué) était très correct aussi.

Sans mettre la “switch a bitch” sans motifs valables… il y a quand même certains aspects qui étaient négligés au camping Beaujour. Ça ne dit rien de l’état de la réserve en soi, nullement. Mais quelques petits correctifs s’imposent. J’ai d’ailleurs répondu à un sondage de la Sépaq suivant mon séjour (comme à chaque fois). Il faut féliciter la Sépaq pour ce contrôle de qualité de l’expérience client. En tant que gestionnaire, je suis sensible à ce genre de pratique d’amélioration continue. Tiennent-ils compte des commentaires ? Je ne sais pas, mais c’est à souhaiter.

Les toilettes sèches. Fonctionnelles mais défraîchies. Personnellement, je n’utilise jamais.
Et pour tout dire, vu la quantité de papier-cul aux alentours, je ne suis pas le seul.
Par ailleurs, à tous les campeurs qui chient dans le bois,
pouvez-vous enterrer votre papier s.v.p. ?
Ou le mettre dans votre feu (oui oui, ça brûle très bien) ?
Le caca, on s’en fout, la nature s’en charge rapidement.
Après tout, les ours chient bien dans le bois !
Un petit rappel Covid. Ici, la distanciation c’est pas un problème.
Un carreau de vitre cassé sur la toilette sèche…
Un banc de table pique-nique qui lui manque un 2 x 6 avec des clous apparents.
Deux tables pour un seul site, c’est bien. L’état relatif des tables donnent le goût de combiner les bons éléments de l’une et l’autre pour en faire une “décente”. C’est fonctionnel, mais
ça prendrait pas grand chose pour que ça soit mieux. Une demi-douzaine de 2 x 6. Bref.
Avis aux campeurs : pas besoin d’arracher l’écorce des bouleaux à papier pour trouver du combustible. Premièrement, vous condamnez l’arbre à moyen terme. Il perd toutes protections contre les éléments, les insectes, et ce n’est qu’une question de temps avant qu’il meurt et/ou ne casse en cas de vent fort. À proximité de tente, c’est dangereux.
Ensuite, vous trouverez tout le bois mort qu’il vous faut à moins de 15 mètres de l’emplacement. Il y a du résineux en masse et des bouleaux morts par terre.
Donnez une chance à ce qui est vivant.
Tsé…
Sépaq, peut-être donner l’exemple et ne plus visser vos pancartes sur les arbres ?
Vous ne semblez pas manquer de poteaux à réutiliser…
Parlant de signalisation…
Parlant de signalisation…
Parlant de signalisation…
Parlant de signalisation…
Parlant de signalisation… Ça, c’est le panneau qui indique l’arrivée au site de canot-camping du lac Beaujour (pour ceux qui canotent à partir du lac Lapeyrère). Bon, si tu connais les lieux, c’est pas trop grave. Mais si c’est ta première fois ici, c’est assez moyen que cette signalisation soit par terre et que personne ne semble s’en soucier. Just saying.

Voilà. Rien de catastrophique et la beauté naturelle des lieux compensent largement. Ceci étant dit et selon l’expression “deux hommes pis un pick-up“, quelques heures de travail et quelques morceaux de bois… et ça serait réglé.