2019, Éric de Kermel.

Coïncidence. Madame P. bénévole à la bibliothèque municipale.

Quelques jours avant les vacances estivales, trop courtes, je la croise et lui demande une suggestion de lecture. J’ai été amusé par son hésitation et sa nécessité de vouloir en savoir plus sur “ce que j’aime lire” avant de me proposer une lecture.

Comme si une telle suggestion s’accompagnait d’une responsabilité quelconque. Je crois qu’il y avait surtout de la bienveillance, question de ne pas me faire rater quelques heures de précieuses vacances (trop courtes, je l’avais dit ?). Belle coïncidence aussi que le roman suggéré et qu’elle a aimé, repose sur l’histoire de Nathalie, ancienne prof de littérature désormais libraire. Et si Nathalie sait faire une chose c’est de proposer des livres à une diversité de clients. Et pour leur plus grand bien, toujours. Donc merci Madame P., j’ai lu le roman au complet.

Et je recommanderais probablement aussi sa lecture. J’aime le format. Une série de rencontres, de petites histoires entre la libraire et ses clients (plus que des clients…) et des livres comme autant de potions magiques.
Autant de mots pour autant de maux.
Certainement un roman pour les amoureux de littérature.

Mais j’ai ressenti une petite impatience à sa lecture.
Il y a le fictif et il y a le faux.
Et j’avais toujours l’impression de me retrouver à la frontière du second.
UN auteur qui invente UNE libraire qui accompagne CHAQUE lecteur pour soulager SON bobo.
Je sais pas, c’est comme un club sandwich qui a trop d’étages.
Je souhaite lire quelque chose de vrai.
Je demanderais bien à Nathalie, mais…

À lire ? Oui. (B) Si vous en pensez autre chose, n’hésitez pas à ajouter votre grain de sel ici-bas.