
Deux soeurs. David Foenkinos (2019).
L’antagonisme est présent dès le début du récit. Comme quelque chose de naturel. D’évident. De viscéral.
Et (spoiler alert) ça se termine plutôt pas bien. Mais pour qui ?
Dans un remous d’abandon et d’obsession. Je t’aime à la folie aux teintes d’anthracite.
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Oui, j’ai aimé, mais moins que d’habitude. Je suis dû pour lire autre chose je pense. À lire ? Oui (C)
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Résumé amazon.ca : Du jour au lendemain, Etienne décide de quitter Mathilde, et l’univers de la jeune femme s’effondre. Comment ne pas sombrer devant ce vide aussi soudain qu’inacceptable ? Quel avenir composer avec le fantôme d’un amour disparu ? Dévastée, Mathilde est recueillie par sa soeur Agathe dans le petit appartement qu’elle occupe avec son mari Frédéric et leur fille Lili. De nouveaux liens se tissent progressivement au sein de ce huis clos familial, où chacun peine de plus en plus à trouver un équilibre. Il suffira d’un rien pour que tout bascule…
70 % des usagers Google qui ont lu ce livre s’en déclare satisfait.
Nassima Samia BOUAIFER
June 21, 2019 @ 11:23
Impression similaire !
La narration cautionnée souvent des pensées et des gestes incongrus.
Au point de donner des raisons à l’irraisonnable, au nom d’un bonheur calfeutré durablement dans l’obsession du «je».
Moins de références artistiques, c’est davantage un descriptif psychosomatique; enfin un traité d’états d’âmes, alors que l’auteur nous avait habitué à ouvrir des portes sur des oeuvres et susciter l’impact imaginaire des toiles et des sculptures (chose qui me fascinait). Souvent, il les employait pour mieux pénétrer les scènes décrites et se baigner entièrement dans l’atmosphère de l’histoire.
Dans les « Deux sœurs », je ne retrouvais plus cette magie.
Une autre facette de David Foenkinos.
Merci pour le partage !