David Foenkinos 2018

Résumé sur Amazon (une évaluation *****/*****) :

Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d’Orsay. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu’il vient d’éprouver. Pour survivre, cet homme n’a trouvé qu’un remède, se tourner vers la beauté. Derrière son secret, on comprendra qu’il y a un autre destin, celui d’une jeune femme, Camille, hantée par un drame.

*****

Mon appréciation : ça se lit tout seul sur un petit samedi de congé. Oui, il y a un drame et l’auteur ne tergiverse pas. Avec des descriptions toujours aussi justes et des personnages inspirants. Il y quelque chose de l’air du temps aussi.

J’aime bien lire David Foenkinos car tout est bien lié, bien corrélé dans la destinée des personnages, les lieux, les images, les événements, avec juste assez de suspense et de surprise pour en vouloir plus.

On ressent la détresse d’Antoine Duris, on se doute pourquoi (un peu). Il est désemparé, mais on ne sait pas comment il en est arrivé là. Et pourquoi cette fuite, ce désarroi qui l’étouffe presque ?

Mise en garde (spoiler). On voit sur le bandeau qui accompagne le roman, une section d’une toile d’Amedeo Modigliani représentant sa muse et amoureuse, Jeanne Hébuterne. Son tragique destin est évoqué dans ce roman de plus d’une façon…

Photographie de Jeanne Hébuterne (source Wikipedia)

Bon, ce roman m’a donné envie de lire “Je suis Jeanne Hébuterne” d’Olivia Elkaim.

Il faut le lire : oui, tout à fait.

Note : B +

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